Il est simple de convertir un moteur à essence pour qu’il fonctionne au bioéthanol ou au carburant classique. Dans la phase de postcombustion, la détection du type de carburant est faite à travers le système intégré de mesure de la richesse. L’ordinateur du moteur ajuste automatiquement et progressivement le temps d’injection en fonction du type d’essence et de la quantité d’éthanol jusqu’à l’obtention de la dose appropriée. Sous le capot, rien n’est changé, il s’agit d’une simple mise au point du moteur. La technique est la même que pour l’optimisation traditionnelle du moteur ; ce travail est effectué sur un banc de puissance avec de nombreuses mesures et vérifications des paramètres du moteur pour s’assurer de la flexibilité optimale du système.
Lors de la conduite, il n’y aura aucune différence perceptible entre les différents carburants, qu’il s’agisse du SP95, du SP98 ou du E85. La seule et unique différence est que le E85 présente un petit avantage en termes de performances. La plupart des voitures à essence en circulation après 2000 peuvent être converties par cette méthode.
Le principe de base consiste à ajuster le temps d’injection en fonction de la température ambiante ainsi que de la température de l’agent propulseur. Cela permet à l’automobile de fonctionner avec n’importe quelle proportion de carburant SP95/98 ou E85. Comme il s’agit d’un réglage du moteur, il n’est pas nécessaire d’homologuer. Comme le véhicule reste entièrement compatible avec son type technique, il n’aura rien à signaler à son assurance et rien à remarquer lors du contrôle technique.
En tant que boîtier supplémentaire, un boîtier E85 est habituellement connecté aux injecteurs et à la sonde lambda du véhicule à essence. Ainsi, lorsque le moteur est rempli de E85 ou d’un mélange de biocarburant et de carburant ordinaire, le boîtier E85 augmente le temps d’injection demandé par le logiciel afin d’obtenir une dose de combustion optimale, qui dépend entièrement de la sensibilité et du fonctionnement efficace de cette sonde.